« "Le feu des origines" », Emmanuel DONGA
proposé par Christian Bailly
L'agence" Quai Thurel
« “ En ce temps-là, lorsque naquit Nganga Mankunku, le monde n’était ni meilleur, ni pire qu’aujourd’hui, il était seulement différent. La Terre avait cessé depuis longtemps de se tordre sous les gigantesques douleurs géologiques d’où avaient surgi les murs et les pitons des montagnes, les failles; sa face primitive avait déjà été profondément défigurée par les rivières, les torrents et les immenses fleuves paisibles en savane, sournois dans les profondeurs des forêts aux marécages méphitiques , violents contre tout obstacle sur les divers chemins vers l’océan. “ »
"lu et entendu"
"Celle qui plantait des arbres" Wangari MAATHAI
"l'homme qui plantait des arbres" Jean GIONO
"La forêt des 29 " Iréne FRAIN
"Le cri du Milan" Laurence SEMONIN
"Les ignorants" Etienne DAVODEAU (BD)
"Mause" Art SPIEGELMAN (BD)
"La nuit des calligraphes" Yasmine GHATA
"Ligne de faille" Nancy HUSTON
"Professeur de désespoir" Nancy Huston
« "L'atelier lit" », collectif
proposé par Agnés Jouffroy
MJC Lons Le Saunier
« "Je n'ai qu'un cintre et c'est mon préféré. Il ne tangue pas dans une armoire . Il trone sur la cheminée. C'est aussi le cintre préféré de ma femme.
Je devrais vous dire ça au passé mais je n'y arrive pas. »
« "Parure d'emprunt" », Paula Fox
proposé par Agnés Jouffroy
"L'atelier" 25 27 Quai Thurel
« Il est parti au crépuscule. La pluie s'était arrêtée. Entre le moment où il s'est retourné sur la dernière marche du perron pour nous saluer d'un geste qui semblait embrasser le monde entier, et celui où il est monté dans le taxi qu'il avait commandé, le soleil est sorti de derrière un nuage épais et il a baigné son visage de sa lumière rougeâtre, comme si mon père l'avait commandé, ça aussi.
»
"lu et entendu"
"Le dieu des cauchemars" Paula F0X
"Purge" Sofia OKSENEN
"Le vide et le plein" Nicolas BOUVIER
"La mal des mots" Etienne CANALE
« "Et si on lisait de la poésie? », Auteurs Multiples
proposé par : textes et poémes tirés au hasard et lus en cercle par d'autres .
« Chez Christian BOISSON » 2 A Avenue Thurel, Lons Le Saunier
« Par les soirs bleux d'été, j'irai dans les sentiers.... »
Parmi les auteurs lus :
Allais, Aragon, Awano, Beaucarne Beaudelaire, Chedid, Comtesse de Noailles,Damotte, Dimey, Dupuis, Eluard, Guillevic, Heissler, Hikmet, Hugo, jacob, Kyrtzaki, Queneau, Lamartine, Loude, Pinçon, Roche, Roy, Ronsard, Rimbaud, Soletti,St John Perse, Sylva, Tagore, Thoreau, Touzeil, Verlaine, Verhaeren, etc...
« "lecture dans le noir" », Auteurs Multiples
proposé par Béatrice Morel-Jean
A la librairie « La boite de Pandore »,Lons-le-Saunier
«
"...... De son corps tomba une plume. Elle se posa sur le pays.
La plume de Simorgh était indescriptible. Sa forme et ses couleurs à peine vues, changeaient. Chacun n'en perçut qu'un instant, un éclat, mais ce fut assez pour que les coeurs en soient épris......"
"La conférence des oiseaux"
Faid-ud-Din
»
« "La vie est ailleurs" », Milan Kundera
proposé par Aimée MENIN
Christian Boisson 2A avenue Thurel.Lons Le Saunier
« Lorsque Jaromil prononça un mot pour la première fois et que ce mot fut maman, la mère fut follement heureuse; elles se disait que l'intelligence de son fils qui se composait encore d'un seul et unique
concept n'était occupée que d'elle seule, et qu'à l'avenir cette intelligence allait croîte, se ramifier et s'enrichir, mais qu'elle en resterait toujours la racine.
Agréablement encouragée; elle suivit ensuite soigneusement toutes les tentatives de son fils pour acquérir
l'usage de la parole, et, comme elle savait que la mémoire est fragile et que la vie est longue, elle acheta
un agenda relié à couverture grenat et y inscrivit tout ,ce qui sortait de la bouche de son fils
»
« "La théorie des nuages" », De Stéphane Audeguy
proposé par Christian Pageault
A "L'agence" Quai Thurel
« En de rares occasions, ces hommes sont touchés par la beauté absolue des nuages. C'est par exemple quand le ciel est bleu et que, allongés dans l'herbe d'un parc, ils ont fini de pique-niquer ; ils se sont renversés en arrière ; ils regardent les nuages passer, et fugitivement les admirent, en digérant. Ils ne pensent à rien. Et ils n'ont pas forcément tort. Une forme de bêtise habite toute pensée ; et donc, le désir de comprendre les nuages. »
"Alzheimer mon amour" de Cécile Hughenin.
"La présence pure" de Christian Bobin
"Autopsie au radiateur" de Christian Bobin