Cercles de lectures

Année 2008

23 janvier 2008

« L'allumeur  de rêves berbères », Mohand  FELLAG
proposé par Marie Christine Dichamp
« L'Atelier » Larnaud

« Je ne dirais pas que la première lettre de menaces m’a comblé, mais elle m’a fait éprouver le frissonnement du militant venu rejoindre sur le tard le parti qu’il pense ^être le bon et qui en reçoit enfin la preuve : une forme de reconnaissance . Mon égo de nouveau démocrate me rendait inconscient des vrais dangers à venir. J’étais encore dans le cocon romantique de mon retournement de veste. »

Lu et entendu
« Les sept plumes de l'aigle » H Gougaud
« Ma voix t'accompagnera » Milton H.Erickson
« L'alphabet des sables »
« Rencontre » Grand Corps Malade
« Le dernier chapitre » Psykick Lyricah

05 mars 2008

« Le troupeau aveugle », John BRUNNER
proposé par Antonin Caty
« L'Atelier » Larnaud

« "Espèce de sale blanc!" dit l'homme noir en lançant sa clé à molette à la tête du client derrière le comptoir. Après quoi il s'assit et commença à fourrer dans sa bouche tout ce qui lui tombait sous la main: bonbons, aspirines, tablettes de chocolat, pilules pour l'estomac..de temps en temps, il les plongeait dans le sang qui coulait de la tête du client...pour les couleurs... »

Lu et entendu
« Les dents cariées » Khalil Gibrand
« L'étourdissement » Joel Egloff
« Les nourritures célestes » A Gide
« Je pensais que mon père était dieu » Anthologie Paul Uster
« Portrait d'un homme heureux » Erik Orsenna

24 avril 2008

« Il a jamais tué personne , mon papa », Jean- Louis FOURNIER
proposé par Christian Bailly
« L'Atelier » Larnaud

« Ses clients , ils l'aimaient bien , mon papa. Il fallait qu'ils aient confiance pour se faire soigner par lui. Ils devaient pas regarder de trop près ses instruments , parce qu'ils étaient pas toujours impeccables.
Il sauvait les gens , parce que c'était un bon docteur , papa. Il était gai , il jouait pas les savants , il faisait jamais une tête d'enterrement , et quelquefois il arrivait à faire rigoler le mourant.
Ses malades disaient que , quand ils voyaient papa , ils avaient plus envie de mourir. »

Lu et entendu
« Mains » Raymond Gary
« Les mots des riches et les mots des pauvres » Jean louis Fournier
« Clair de terre » ( ma femme). Breton
« La prophétie des anges » James Redfield
« Les lettres persanes » Montesquieu

11 mai 2008

« Et donc je m'acharne », paroles de poètes contemporains
« L'Atelier » Larnaud

Interprétation : Stéphane KERUEL
Mise en scène : Jean Michel POTIRON

12 mai 2008

« Petit agnelet », Frédric BROWN
proposé par Marie Odile CATY
« L'Atelier » Larnaud

« Non, je n'avais aucune raison de m'inquiéter. Elle était avec des amis, peu importe où. Rien ne lui était arrivé. Mon studio est à près de quinze cents mètres de la ville, sur une hauteur, elle ne pouvait pas me prévenir puisque nous n'avons pas le téléphone. Elle était sûrement en train de boire avec les copains. »

12 mai 2008

« Histoires comme ça », Ruyard KIPLING
proposé par Marie Odile CATY
« L'Atelier » Larnaud

« Imagine toi qu'au temps jadis, l'éléphant, ô mieux aimée, n'avait pas de trompe. Il n'avait qu'un nez noiraud, courtaud, gros comme une botte, qu'il pouvait tortiller de droite et de gauche, mais pas ramasser des choses avec. »

Lu et entendu
« Chants des pistes » Bruce Chatwin
« Les Roses d'Atacamade »  Luis Sépulvéda 

17 septembre 2008

« Coup de foudre », Eric Laurrent
proposé par Christian Pageault
« L'Atelier » Larnaud

« Chester hou ! hou ! vous reprenez connais­sance ? Ses mollets lui semblaient aussi froids que ses cuisses étaient chaudes, comme s'il avait eu la jambe dans deux saisons différentes. Un scin­tillement mordoré lui agaçait les cils. Vous m'entendez ? Il ouvrit les yeux. Deux coquillages s'agitaient devant lui, suspendus aux lobes de Vénus Azerty. Penchant sa tête, elle remonta ses cheveux d'une main ; ils se déversèrent de l'autre côté. C'était un tourbillon. Quelques mèches vin­rent couler sur sa joue, oh excusez-moi. Ça n'est pas grave continuez. »

Lu et entendu
« Hiérarchie du cocuage » Charles Fourier
« Polichinelle » Pierre Bailly
« La révolte des accents » EriK Orsenna
« Quatre soldats » Hubert Mingarelli